Eki Pay, start-up marocaine
Eki Pay est une start-up marocaine que j’ai accompagné à la demande de l’équipe technique en charge du projet. J’étais chargée de la définition du projet : qu’est-ce qu’Eki Pay? A quels besoins cette application répond-t-elle? Qui sont ces cibles? Quelles sont les implications techniques de ce projet?
Challenges
Genèse du projet :
Au Maroc l’espèce est le moyen de paiement prédominant, il y a une réelle méfiance vis-à-vis du système bancaire additionner à une culture dans laquelle l’usage du cash est ancré. En revanche les gens ont une relation de confiance avec leurs épiciers ce qui amène celui-ci à multiplier les casquettes (épiciers, créanciers, fournisseurs de services etc.).
C’est en partant de ce constat qu’Anne Bureau à voulu créer Eki Pay, une application sur laquelle consommateur, épicier et grossiste peuvent suivre leurs marchandises et les différents services fournis par l’épicier.
Ma mission :
Je suis intervenue en tant qu’UX Désigner afin de cadrer la mission et rendre le brief de la porteuse de projet compréhensible pour les différentes équipes.
Pour ce faire je me suis appuyée sur un UX Business Canvas qui a été complété par les parties prenantes au cours d’un atelier design thinking en ligne.
Faute de moyen pour la recherche utilisateur je me suis appuyée sur la recherche secondaire pour créer des proto-personas. Ceux-ci avaient pour but d’aider les équipes à identifier les différentes cibles et empathiser avec eux.
Visualisation des implications techniques
Les différentes aspects du projet ayant été défini au moyen d’un UX Business Canvas, d’une mind map et de proto-personas, il fallait encore s’assurait que le projet soit techniquement faisable.
Pour cela chaque proto-personas a été associé un service blueprint de façon à mettre en parallèle ce que l’utilisateur veut faire, ce qu’il trouve sur l’application et les implications techniques. J’ai travaillé en collaboration avec la porteuse de projet et les développeurs pour l’élaboration de ces blueprints. Cela a servi à s’assurer que la start-up avait les moyens de ses ambitions mais aussi d’anticiper sur les technologies qu’il faudra mettre en place.
Définir un minimum viable product (MVP)
Le travail réalisé jusqu’à présent concernait l’application et toutes les fonctionnalités qu’elle soutiendrait à terme dans sa version finale, dans un premier temps il fallait définir où arrêter l’expérience utilisateur pour un premier jet. L’application devait pouvoir être utilisable sans que l’on ait à développer toute ses fonctionnalités et ne s’adresserait qu’à un seul persona. Le but étant de créer une sorte de démo de l’application.
Avec l’aide de la porteuse de projet et de l’équipe technique, j’ai défini les différentes actions que pourraient entreprendre l’utilisateur dans le cadre de ce MVP, les implications techniques et les points de frictions à prévoir.